Raison d’Etat et protection de la vie privée

Raison d’Etat et protection de la vie privée

Depuis les révélations d’Edward Snowden et l’émoi affectant l’emprise des services de renseignement américain sur les communications électroniques (ayant conduit à l’annulation du Safe Harbor le 6 octobre 2015 https://portail-ie.fr/analysis/1313/laffaire-safe-harbor-un-acte-dindependance-numerique ) la protection de la vie privée prévaut largement, y compris en matière de renseignement d’Etat.

 

Ainsi, en application de l’article 851-3 du Code de la sécurité intérieure https://www.legifrance.gouv.fr/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000025503132&idArticle=LEGIARTI000030939246 le président de la CNCTR a révélé l’activation d’une première boîte noire en octobre 2017, permettant aux services de renseignement français d’accéder à un nombre conséquents de métadonnées http://premium.lefigaro.fr/secteur/high-tech/2017/11/14/32001-20171114ARTFIG00202-loi-renseignement-une-premiere-boite-noire-a-ete-activee.php . Il a cependant pris soin de préciser que les données recueillies étaient anonymisées.

 

Concernant le fichier TAJ (traitement des antécédents judiciaires https://www.cnil.fr/fr/taj-traitement-dantecedents-judiciaires ), le Conseil constitutionnel a jugé sur la base d’une question prioritaire de constitutionnalité (QPC) que son exploitation devait être revue et corrigée, car il est insuffisamment mis à jour (données sur des individus faisant l’objet d’une conservation trop longue) et porte atteinte à la vie privée http://www.lemondedudroit.com/judiciaire/324-organisation-judiciaire/54436-qpc-effacement-anticipe-des-donnees-inscrites-dans-un-fichier-de-traitement-dantecedents-judiciaires.html

 

 

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